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Hélène Trintignan a été désignée, en 1989, par Henri Goetz, Ayant-droit et Expert de son œuvre picturale et graphique.
Réfugiée dans la peinture et enfermée dans l'espace silencieux de son exigence, à travers les bouleversements d'un demi siècle, Christine Boumeester fut clandestine dans l'art de sa vie.
Son parcours artistique l'a conduite du figuratif, inspiré de la gravure de Dürer et de l'estampe japonaise, à une abstraction onirique et libre où la naissance des formes s'appuie sur une gamme étrange de couleurs rares. Trois rencontres furent décisives pour son art : celle d'Henri Goetz qu'elle épousera en 1935 ; la même année, elle côtoie Hans Hartung à la Grande Chaumière à Paris. Hartung partagera en 1938 leur maison et leur atelier, incitant Christine à faire basculer sa peinture dans l'abstraction. Enfin, Francis Picabia dont l'amitié, née pendant la guerre, s'affermit en 1946 pour durer jusqu'à la mort du peintre en 1953. Les deux artistes échangèrent une correspondance empreinte de familiarité sincère et de grande spontanéïté où Christine retint, au delà du dadaïsme iconoclaste, une vraie leçon d'indépendance intellectuelle qui allait lui donner confiance en ses propres capacités...
Hélène Trintignan a été désignée, en 1989, par Orlando Pelayo, Expert de son œuvre picturale et graphique.
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Né à Gijón dans les Asturies, Orlando Entrialgo Pelayo passe son enfance en Extrémadure à Monesterio, près de Badajoz, puis son adolescence à Albacete dans la Manche. |
Il achève en 1936 ses études secondaires quand éclate la Guerre d'Espagne. Après la défaite des Républicains parmi lesquels il s'est engagé à dix-huit ans, son père et lui s'exilent en 1939 à Oran, en Algérie, où ils sont internés dans les camps qui regroupent des milliers de réfugiés espagnols. Son père meurt en Algérie, victime d'un travail exténuant et de la tuberculose. Lui-même est professeur d'espagnol et décorateur de céramiques. Il rencontre alors Albert Camus, Emmanuel Roblès, Jean Grenier et se lie avec le poète Jean Sénac. Il expose dès 1943, puis régulièrement en 1945, 1947, 1950 et 1953, à la galerie d'avant-garde “Colline” dirigée à Oran par Robert Martin.