Œuvres disponibles
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l barthelemy helene2
Portrait d'Hélène B. à la perle. Huile sur bois. 60 x 60 cm. 1980
Portrait d'Hélène B. à la perle. Huile sur bois. 60 x 60 cm. 1980
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l gerard barthelemy helene
Hélène. Fusain sur papier, 56 x 38 cm, 1983
Hélène. Fusain sur papier, 56 x 38 cm, 1983
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l gerard barthelemy chat
Ma chatte. Huile sur bois, 24 x 41 cm, 1984
Ma chatte. Huile sur bois, 24 x 41 cm, 1984
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l barthelemy helene1
Portrait d'Hélène Barthélémy. Huile sur bois. 32 x 27 cm. 1985
Portrait d'Hélène Barthélémy. Huile sur bois. 32 x 27 cm. 1985
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lcatalogue
Hélène à l’accordéon. Huile sur toile. 65 x 54 cm. 1986
Hélène à l’accordéon. Huile sur toile. 65 x 54 cm. 1986
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l gerard barthelemy 2
Saute-moutons. Huile sur toile, 73 x 60 cm, 1986
Saute-moutons. Huile sur toile, 73 x 60 cm, 1986
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l gerard barthelemy
L’arbre. Lavis d’encre sur papier, 72 x53 cm, 1987
L’arbre. Lavis d’encre sur papier, 72 x53 cm, 1987
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l autoportrait
Autoportrait en Dordogne. Lavis d'encre sur papier. 44,5 x 32 cm. 1990
Autoportrait en Dordogne. Lavis d'encre sur papier. 44,5 x 32 cm. 1990
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l gerard barthelemy nu
Nu d’Hélène. Huile sur toile, 116 x 89 cm, 1990
Nu d’Hélène. Huile sur toile, 116 x 89 cm, 1990
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l homme deux chiens
L’homme aux deux chiens. Huile sur toile , 110 x 135 cm. 1994
L’homme aux deux chiens. Huile sur toile , 110 x 135 cm. 1994
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l gerard barthelemy atelier
Le nu dans l’atelier. Huile sur bois, 49 x 64 cm, 1995
Le nu dans l’atelier. Huile sur bois, 49 x 64 cm, 1995
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l merles
Les merles. Huile sur toile, 81 cm x 65 cm. 1997
Les merles. Huile sur toile, 81 cm x 65 cm. 1997
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Portrait d'Hélène B. à la perle. Huile sur bois. 60 x 60 cm. 1980
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Hélène. Fusain sur papier, 56 x 38 cm, 1983
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Ma chatte. Huile sur bois, 24 x 41 cm, 1984
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Portrait d'Hélène Barthélémy. Huile sur bois. 32 x 27 cm. 1985
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Hélène à l’accordéon. Huile sur toile. 65 x 54 cm. 1986
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Saute-moutons. Huile sur toile, 73 x 60 cm, 1986
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L’arbre. Lavis d’encre sur papier, 72 x53 cm, 1987
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Autoportrait en Dordogne. Lavis d'encre sur papier. 44,5 x 32 cm. 1990
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Nu d’Hélène. Huile sur toile, 116 x 89 cm, 1990
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L’homme aux deux chiens. Huile sur toile , 110 x 135 cm. 1994
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Le nu dans l’atelier. Huile sur bois, 49 x 64 cm, 1995
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Les merles. Huile sur toile, 81 cm x 65 cm. 1997
Gérard Barthélémy fait l'École des Métiers d'art à Paris, expose au Salon de la Jeune Peinture en 1965. Il obtient le prix de Rome en 1966 en peinture et dessin, ce qui lui permet de passer deux ans à la Villa Médicis dirigée alors par Balthus. À partir de 1973, se succèdent expositions personnelles et expositions de groupe...
Ma lumière, je la crée
« Ma lumière, je la crée, je l'ai créée ici dans cet atelier. Elle passe au travers de vieilles planches que j'ai clouées sur les vitres, elle passe au travers de la poussière des vitres. C'est ma lumière, elle me permet de peindre.
J'ai été pensionnaire de la Villa Médicis. C'était très dur. Je venais d'une chambre de bonne et on me jetait dans un château. C'était très beau, trop beau, trop grand, trop magnifique. Quelle épreuve ! J'avais l'atelier de Carolus Duran, un immense espace. La lumière dévorait tout... J'ai peint des pommes de terre dans un cabinet attenant".
Ce court extrait d'un entretien avec Jean Paget en 1983 dit bien quel était l'univers de Gérard Barthélemy, peintre explorateur de l'intime et d'un quotidien hors du temps, bien loin des fastes d'une modernité glacée.
"Nous n'avons le snobisme, ni du passé ni de l'ancien. Simplement nous n'aimons pas ce qui est trop propre, trop net. Nous détestons tout ce qui est décoratif, ornemental. Nous sommes entourés d'objets quotidiens, essentiels. Rien que des choses humaines, immédiates, des objets qui, même neufs, semblent vieux, d'ancienne utilité, d'ancienne nécessité. Notre seul luxe est un chien rose... Le singe que l'on voit souvent dans mes toiles ? C'était mon ami du Jardin des Plantes. Il est mort mais je le dessine constamment, de tête. Son regard était fascinant : le regard d'un être humain ».
Gérard Barthélémy a peint et dessiné amoureusement sa femme, son fils, les petits vieux du square proche, et puis cette fascinante série de pommes de terre. Ces pommes de terre flétries, dans cet état de solitude, d'ascèse, d'humilité extrême et de retractation sur soi, qui permet le passage de la lumière intérieure, qui ouvre au fantastique de la vision, qui donne à l'œuvre une dimension quasi médiumnique. La grandeur de l'œuvre est à la mesure de l'immense talent du dessinateur au service d'un vrai propos, sauvage, libre, "barbare"... à la mesure du silence et du respect qu'elle impose, de l'intensité de l'émotion qu'elle suscite. Il importe que cette grandeur soit mieux reconnue."
Pierre Souchaud