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Arrivé en France au milieu des années 1920, Ladislas Kijno a étudié la philosophie, avec notamment Jean Grenier, puis fréquenté l'atelier de Germaine Richier dans l'après-Seconde guerre mondiale. Installé en région parisienne depuis la fin des années 1950, il a, au fil des décennies, multiplié les vaporisations en peinture et s'est imposé comme l'un des maîtres de la technique dite du froissage. Sa rencontre avec Louis Aragon et Francis Ponge en 1943 l'a également amené à beaucoup œuvrer en collaboration avec des poètes. D'innombrables hommages habitent ses créations : Nicolas de Staël, Nelson Mandela, Galilée puis Gagarine ; il a également beaucoup évoqué les combats aux côtés des peuples algériens ou vietnamiens, Tahiti, la Chine ou l'île de Pâques. Ladislas Kjno a participé à la biennale de Venise en 1980. Dans les années 1990, il travaille à la rose du portail de Notre-Dame de la Treille de Lille. Elle sera achevée 9 ans plus tard... En 1991, un numéro de la revue L'Amateur d'Art lui a été en partie consacré, avec en particulier un entretien avec Jean-Pierre Thiollet, intitulé : « Ladislas Kijno : "Je suis un moine de l'Art !" ».
En 1996, Ladislas Kijno suggère à Monseigneur Vilnet, évêque de Lille, l’idée de dédier cette partie "moderne" de la crypte à un espace d’exposition d’œuvres contemporaines sur le thème de la Passion du Christ. Sept années plus tard, le Centre d'art sacré contemporain voit le jour, il accueilllera quelques grands noms de la création artistique contemporaine : Georg Baselitz, Lucio Fontana, Robert Combas, Kijno ou Andy Warhol.