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Œuvres disponibles

Hélène Trintignan et Henri Goetz

1989 Naissance à New-York d’une famille d’origine franco-américaine.
Après ses études à Harvard et au M.I.T., il arrive en France et travaille dans différents ateliers. Il s’établit définitivement à Paris et épouse Christine Boumeester. Il se lie avec Victor Bauer et Hans Hartung. Goetz opte pour la non-figuration; expose au Salon des surindépendants. Première exposition particulière à la galerie Bonaparte, à Paris.
Se lie avec André Breton et les surréalistes. Début de la clandestinité.  Les années de guerre riment avec résistance.
Avec Christine Boumeester, il expose à la galerie Jeanne Bucher et illustre “la Femme Facile” de Georges Hugnet. Ils rencontrent Picasso. Leur fuite obligée dans le Midi permettra la naissance d’une sincère amitié avec les Picabia. Retour à Paris.
“Exploration” - texte de F. Picabia, lithographies d’H. Goetz parait aux éditions Vrille. Goetz anime la première émission hebdomadaire consacrée à la peinture moderne et contemporaine sur les ondes de la Radio Diffusion Française. Exposition “10 ans de peinture” à la galerie Breteau, Paris
Tournage de “Portrait d’Henri Goetz” d’Alaine Resnais pour le Musée d’Art Moderne. Il participe à l’”Exposition surréaliste” de la galerie Maeght.
Avec Ubac et Christine, il fonde le groupe “graphies”. Christine et lui obtiennent la nationalité française. Roger Livet lui commande les décors de son film “Histoires d’Agnès”. Goetz débute sa carrière d’enseignant. Première exposition à la galerie Ariel, Paris. Il fonde sa propre académie. La galerie Maeght édite “la gravure au carborundum”, étude préfacée par Mirò sur le  “procédé Goetz”. Christine Boumeester meurt à Paris. Première exposition à la galerie Hélène Trintignan, Montpellier. Le musée Goetz-Boumeester est inauguré à Villefranche-sur-Mer. Henri Goetz se suicide à la clinique Santa Maria de Nice.

Hélène Trintignan a été désignée, en 1989, par Henri Goetz, Ayant-droit et Expert de son œuvre picturale et graphique.



Extraits du texte de Numa Hambursin écrit pour le catalogue publié par la galerie Hélène Trintignan à l'occasion du centenaire de la naissance d'Henri Goetz.

Lorsqu’Henri Goetz balaie en quelques pages, dans son autobiographie, l’histoire de ses parents et grand-parents, de son enfance new-yorkaise, de ses études d’ingénieur à Harvard, de ses hésitations de jeunesse, il fait preuve d’une distance amusée et critique, proche parfois de l’ironie. Son récit semble s’articuler autour du désir obsédant de quitter l’Amérique pour la France, devenue métaphore d’émancipation et de création. L’idée qu’une ambition artistique ne puisse s’épanouir qu’à la condition de quitter New-York apparaît paradoxale, tant cette ville est associée dans notre esprit aux grands mouvements de la seconde moitié du vingtième siècle. Mais un destin personnel ne se confond pas toujours avec une histoire collective.
Persuadé que son avenir est d’être portraitiste  et qu’on ne devient peintre qu’à Paris, n’ayant de notre langue que de brumeuses notions apprises au lycée, il embarque en 1930 sur un cargo. Direction Le Havre. Il découvre le vieux continent le 14 juillet. Dans une ambiance alcoolisée, scandaleuse, délicieuse.

De 1930 à 1935, Goetz partage son temps entre les bistrots de Montparnasse et l’Académie de la Grande Chaumière. Le jeune américain s’encanaille plus qu’il ne travaille. Emerveillé par l’étrange décor parisien, il se laisse bercer par une existence de bohême et par la fréquentation d’écrivains et d’artistes plus exotiques les uns que les autres. La rencontre de Victor Bauer lui permet d’envisager le freudisme, les idées de gauche, la sculpture primitive ou encore l’existence de peintres comme Matisse et Picasso dont il ignorait jusqu’au nom. Durant l’été 1935, il emménage rue Daguerre dans l’atelier voisin de celui d’Hartung, qui devient alors son ami le plus proche. C’est en septembre de la même année que Christine Boumeester entre dans sa vie. De cinq ans son aînée, elle l’aborde dans l’atelier de la Grande Chaumière. « Ma peinture, qui se voulait moderne, m’avait conduit à peindre mon modèle tout en jaune, ce qui avait incité Christine à me demander une explication quant à cette démarche insolite. Malgré ma timidité, je réussis à la faire venir dans mon atelier. » écrira Goetz près de cinquante plus tard . Ils décident très rapidement de se marier, sans même songer à prévenir leurs parents et amis. On ne rappellera jamais assez la passion qu’il eut pour cette femme et l’admiration que lui suscita l’artiste.1936 et 1937 constituent deux années charnières dans la carrière de Goetz. Malgré les sarcasmes d’Hartung, il se rapproche du groupe surréaliste.

Expositions à la galerie

mars 1975 "Pastels et gravures", première exposition personnelle à la Galerie (catalogue)
oct.-nov. 1976 "Peintures", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
juin 1978 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
1981 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
juin 1983 "Henri Goetz : 50 ans de peinture, 1933-1983", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
1985 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
1988 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
1991 "Hommage à Henri Goetz", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
1998 Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
oct. 2000 "Henri Goetz et Christine Boumeester", ART PARIS, Galerie Hélène Trintignan
nov.-dec. 2003 "Retrospective Henri Goetz", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
mars 2006 "Les années surréalistes d'Henri Goetz", ART PARIS, Galerie Hélène Trintignan (exposition personnelle)
mars-avril 2009 "Les cent ans de la naissance d'Henri Goetz", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier (exposition personnelle)
oct.nov 2014 "Quarante ans de la Galerie", Galerie Hélène Trintignan, Montpellier

Toutes les expositions

(personnelles)

Musée Fabre, Montpellier
Musée National d’Art moderne - Centre G. Pompidou, Paris
Musée d’art moderne de la Ville de Paris
Musée des Beaux-Art de Lyon
Musée des Beaux-Arts de Dijon
Musée des Beaux-Arts de Grenoble
Musée Goetz - Boumeester, Villefranche-sur-Mer
Musée de Caen
Musée de Clermont-Ferrand
Musée de Strasbourg
Musée de Saint-Etienne
Fondation Mirò, Barcelone, Espagne
Musée d’Art Moderne de l’Etat, Saarebruck, Allemagne
Musée national d’Art moderne de Bruxelles, Belgique
Musée d’Art contemporain, Rome, Italie
Musée de Budapest, Hongrie
Musée de Villafames, Espagne
Bibliothèque Nationale du Grand-Duché du Luxembourg
Zeeuws Museum, Middeberg, Hollande
Art Institute of Akron, Ohio, E-U
Cincinnati Museum, E-U
Colgate University, Hamilton New York, E-U
Delgado Museum of Art New Orleans, Louisiane, E-U
La Jolla Art Center, La Jolla, Californie, E-U
Lincoln University, E-U
Jo and Emily Loe Art Gallery, University of Miami, Floride, E-U
National Art foundation, Champaigne, Illinois, E-U
Newark Museum, E-U
Norton Museum, Palm Beach, E-U
Oklahoma Art Center, Oklahoma City, E-U
Phoenix Art Museum, Arizona, E-U
Rutgers University, New Brunswick, New Jersey, E-U
San Fransisco Museum of Art, E-U
San Diego Museum, E-U
State University college, Johnston, New York, E-U
University of Minnesota, Minneapolis, E-U
University of Pennsylvania, E-U
University of Santa Clara, Californie, E-U
University of the South Sewanee, Tennessee, E-U
Musée de Jérusalem, Israël
Musée de Kyoto, Japon
Musée de Rio de Janeiro, Brésil
Musée d’Art contemporain de l’Université de Sao Paulo, Brésil


(collectives)

juin-juillet 2001 "Henri Goetz, 1936-1960", Galerie Aittouares, Paris
mai-juin 2002 galerie Muro, Valence, Espagne
2008 "Henri Goetz, gravures", Galerie Bucciali, Colmar
2009 "Henri Goetz, gravures et dessins", Musée Unterlinden, Colmar
2012 "L'Œil et le Cœur", Carré Saint-Anne, Montpellier

Collections (sélection)

Jean-Roger Lorsky, Henri Goetz, Presses littéraires de France, 1952.
Vercors, Goetz, Le Musée de Poche, Paris, 1958.
Alexandre Galpérine, Goetz, Le Musée de Poche, Paris, 1972. Edition anglaise en 1974.
Karl Masrour, Répertoire de l’oeuvre 1935-1980, La Nuova Foglio editrice, Macerato, Italie.
Jean-Pierre Geay, Henri Goetz, Editions Cercle d’Art, Paris. Version espagnole, Editions Poligrafa, Barcelone.
Frédéric Nocéra, Catalogue raisonné de l’oeuvre 1930-1960, Editions Aittouarès - Editions Garnier-Nocéra, Paris, 2001.